Ma curiosité pour le savoir et la connaissance a toujours été présente depuis très tôt et j’ai toujours eu la forte motivation pour suivre ce chemin. Mon intérêt premier a toujours été de mieux comprendre la vie et de ne jamais obtenir de bonnes notes. J’étais cette étudiante indépendante, mais j’ai souffert devant ce qui ne m’intéressait pas. C’est sur cette intuition que j’ai fait un échange en France, où j’en suis venu à la conclusion que ma vocation était orientée vers la psychologie.

En fait, j’ai fait six mois de psychologie à l’Université de Paris XIII, mais j’ai terminé ma formation initiale en psychologie à l’Université Tuiuti de Paraná, au Brésil. Ce fut cinq ans dans cette grande école de psychologie, où j’ai appris à connaître la psychanalyse freudienne et lacanienne, principales lignes théoriques adoptées dans mes performances et mes recherches. Parallèlement à la psychologie, j’ai également obtenu mon diplôme de théologie à la Faculté de Théologie Baptiste du Paraná – ce qui démontre mon esprit curieux et interrogateur. Peu de temps après, au terme de ces deux diplômes, j’ai obtenu un Master Professionnel en Psychologie Clinique, avec un emphase sur la théorie lacanienne, à l’Université Catholique du Paraná. Toutefois, mon ambition et mon désir étaient plus grands que ce que l’environnement pouvait fournir et, confronté à ce désir, j’ai décidé de déménager à Paris afin d’effectuer une master recherche en psychanalyse lacanienne à l’Université de Paris VIII.

Mon travail thérapeutique a commencé au début de l’université, quand j’ai été invité par un de mes professeurs à rejoindre la clinique scolaire pendant la troisième année d’université, deux ans avant l’exigence. J’y suis resté trois ans jusqu’à l’obtention de mon degré en psychologie. J’ai travaillé dans trois départements de cette clinique, deux d’entre eux étant consacrés aux enfants et l’autre aux personnes ayant des handicaps physiques. Pendant la même période de ce service, j’ai également fait du bénévolat en tant que thérapeute à la Première Église baptiste de Curitiba, où j’ai pu intervenir en apportant un soutien psychologique à certaines personnes défavorisées.

Il est curieux de constater que la chose la plus courante au cabinet est l’immaturité, la lâcheté et l’aliénation de la vie réelle. Malheureusement, beaucoup décident de survivre et non de vivre, parce qu’ils se sentent totalement en insécurité et en angoisse. Mais cela ne doit pas être la réalité destinée à l’âme humaine. Traverser la vie peut être difficile, mais c’est exactement la raison pour laquelle je suis ici.

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